A moins d’une demi heure de la capitale régionale, Limoges, à quatre kilomètres de la cité gantière, Saint Junien, la bourgade de Saint Martin (recensement janvier 2014 : 558 habitants) domine fièrement la vallée de la Vienne, et s’enorgueillit d’être à la fois une commune rurale, tout autant qu’une bien agréable commune résidentielle qui s’étend sur un territoire de 1440 hectares.
Quand on pénètre dans le bourg, on est tout d’abord saisi par la beauté et l’originalité de son église construite entre les XII et XVèmes siècles, qui lors de sa récente restauration a révélé de superbes fresques. Inscrite à l’inventaire des monuments historiques, l’église se compose de deux édifices dans le prolongement l’un de l’autre, ce qui laisse à penser qu’il y a eu deux églises. Elle présente une nef unique de trois travées romanes, terminée par un sanctuaire gothique. Le portail en plein cintre se situe à l’Est, les colonnes intérieures ont autrefois porté une voûte en berceau, voûte qui s’est effondrée et qui est aujourd’hui remplacée par du lambris.
Adossé à l’édifice, sans doute le plus remarquable de la commune, l’ancien presbytère (XVIIIème siècle) a fait l’objet d’une superbe réhabilitation qui l’a transformé en gîte de grande capacité. Répertorié aux gîtes de France, il peut accueillir jusqu’à 16 personnes.
A l’image de nombreuses communes de la région, St Martin possède, près de l’école, sa fontaine à dévotions, (dite de St Martin), contre les convulsions, les rhumatismes et la goutte, qui chaque année fait l’objet d’une procession.
Outre la croix de Malte sur la place de l’église, un couvercle de cercueil – une pompe à eau de la fin du XVIIIème siècle, dans les jardins du presbytère – une pierre à mil, des II et IIIèmes siècles, reconvertie en pierre d’angle sur la place de l’église – deux pompes à eau : l’une dans les jardins du presbytère, l’autre en bord de route face à la place de l’église – deux fours à pain des XVIII et XIXèmes siècles, l’un en état de fonctionnement place de la mairie, l’autre en bordure de la route de Saint Brice – une croix en fer forgé et un lavoir des XVIII et XIXèmes siècles, devant l’école communale.
À voir également sur la commune entre « Les Combes » et « Landrevie » et avant d’emprunter le parcours de randonnée, le village de « Bar » qui abrite une très ancienne motte castrale de 120 mètres de circonférence et de 20 mètres de haut, probablement d’origine gallo-romaine.
A « Chanliat », le promeneur trouvera un four à pain des XVIII et XIXèmes siècles, ainsi qu’une fontaine au pied d’un tilleul.
Au regard des visiteurs, à « La Brégère », s’offrent trois puits couverts privés des XVIII et XIXèmes siècles, un four à pain, un pont en bois et un autre en pierre de la même époque.
De superbes points de vue sur Saint Junien sont à découvrir à « Chez Mingou », « L’Aubinerie » et « Bèchemoure ».
N’oublions pas les ruines d’un ancien moulin au lieu-dit « Moulin Brûlé », ainsi qu’un pont « Chez Robinet ».
Certains villages sont limitrophes avec les communes voisines : « La Côte » – Saint Brice sur Vienne, « Chanteboeuf » et « Le Buis » – Cognac, « La Clautre » – Saint Auvent, « Les Vergnolles » – Chaillac et « Chez Charmaux » – Saint Junien.
Une vue imprenable sur la Vienne est à observer depuis le lieu-dit « Praneuf ».
La route départementale sur laquelle se trouvent « La Vigne de Bar », « Le Grand Bois » et « Les Quatre Routes », permet de desservir la commune sans avoir à traverser la rivière.
Autrefois la commune comptait une soixantaine d’exploitations agricoles réparties sur l’ensemble des lieu-dits comme par exemple au Dognon, à La Lande… Désormais, moins d’une dizaine d’agriculteurs exploitent des terrains de la commune.
Le nombre d’habitants ayant augmenté notamment par l’arrivée de nouvelles familles dans les lotissements « La Chataigneraie », « La Source » et « L’Etang », un agrandissement nécessaire a été réalisé à l’école pour deux classes par rapport à l’effectif. Les enfants et les enseignantes bénéficient de ce nouvel équipement depuis la rentrée de septembre 2009.
La Journée du Livre : Saint Martin de Jussac, c’est depuis maintenant plus de 20 ans, à la mi-mars, une journée du livre consacrée aux auteurs régionaux et qui, au fil des ans, a su s’imposer comme un rendez-vous de référence, prisé des auteurs, et ponctué de la remise du prix « Panazô », un célèbre chroniqueur, journaliste, écrivain, occitaniste convaincu régional aujourd’hui disparu. Un prix Panazô des lycéens existe depuis 5 ans, remis par les élèves de la classe de François TACOT du Lycée Paul Eluard de Saint Junien.